Pouvoir d’achat : les nouvelles aides de la rentrée pour le logement des ménages modestes

Pouvoir d’achat : les nouvelles aides de la rentrée pour le logement des ménages modestes

Décidées début 2019 par Action Logement et le Gouvernement, trois nouvelles aides à la rénovation énergétique sont lancées en cette rentrée de septembre. Ce paquet d’aides concernera 350 000 ménages salariés modestes, retraités ou actifs. Elles ciblent non seulement la rénovation énergétique, mais aussi la mobilité des salariés, le vieillissement et l’adaptation des logements.

Action Logement et le Gouvernement y consacrent plus de deux milliards d’euros au sein du plan d’investissement volontaire, qui émarge à 9 milliards. Il s’agit d’un geste massif et concret pour améliorer le pouvoir d’achat des Français.

Adapter les logements des seniors

L’une des trois aides entrées en vigueur depuis le 19 septembre 2019 concerne l’adaptation au vieillissement des logements des seniors de plus de 70 ans retraités, pour leur permettre de conserver leur autonomie. La principale action est l’adaptation des salles de bain et WC :

  • installation d’une douche à l’italienne à la place de la baignoire,
  • pose de sols antidérapants,
  • mise en place de barres d’appui, etc.

L’aide s’élèvera à 5 000 euros maximum et pourra aussi bien couvrir les travaux à hauteur de 50 % que la conception du projet. Elle sera versée sur justificatifs des travaux dans un délai de 3 mois suivant la fin des travaux. A elle seule, cette aide représente près de la moitié de l’enveloppe.

Accélérer la rénovation énergétique des logements des ménages modestes

Qu’ils soient locataires ou propriétaires de leur logement, les salariés du secteur privé aux revenus modestes pourront bénéficier d’une aide à la rénovation énergétique de leur logement. Ce deuxième package, d’un montant de 1 milliard d’euros, bénéficiera aux ménages modestes réalisant des travaux d’amélioration de la performance énergétique de leur logement :

  • isolation des combles, planchers et murs,
  • installation d’une nouvelle chaudière,
  • mise en place d’un ballon d’eau chaude fonctionnant à l’énergie renouvelable.

L’aide à la rénovation énergétique, attribuée sous conditions de revenus et de localisation géographique, pourra atteindre 20 000 euros. Elle pourra être complétée par un prêt de 30 000 euros sur 20 ans, au maximum, au taux de 1 %. Le prêt est accordé sous les mêmes conditions que la subvention. Cette aide est cumulable avec le CITE, l’éco-prêt à taux zéro ou les aides de l’Anah également perçues pour la rénovation énergétique.

Les propriétaires bailleurs pourront bénéficier de ces aides si leurs locataires répondent aux conditions de revenus.

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L’aide à la mobilité des salariés pour raccourcir les trajets domicile-travail

L’éloignement est l’un des freins à la mobilité des salariés. La troisième aide, de 1 000 euros, est une incitation des salariés à déménager pour habiter près de leur emploi. Elle concerne les salariés dont les revenus sont inférieurs à une fois et demi le SMIC et qui raccourcissent leur trajet domicile-travail à une demi-heure au plus. Le Gouvernement et Action Logement y consacrent 100 millions d’euros.

Action Logement a prévu des simulateurs pour permettre à chacun de s’assurer de l’éligibilité, ces trois aides étant versées sous conditions de revenus.


Source: actual – Pouvoir d’achat : les nouvelles aides de la rentrée pour le logement des ménages modestes